Sur un vieux parchemin jauni, quelques mots tracés à l’encre sont encore visibles...En le déroulant un petit papier froissé vous glisse des mains, vous le ramassez et parvenez à déchiffrer les mots suivants :
Asto’re
Long fut le temps durant lequel mon esprit s’est égaré...
Jamais je n’ai voulu vous conter mon histoire, l'heure est venue.
Galaën
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Les vents venus du nord balayent les côtes d’Azeroth sans cesse
Révélant des cités enfouies, vestiges de Civilisations déchues...
J’ai longtemps marché par de là les mers et foulé nombres de terres en ruines
En vain je n’ai pu rattacher de souvenirs à ces murs brisés
Trouvée par une nuit claire gisante dans la forêt,
Seul le souvenir de mon nom persiste en ma mémoire, dernier survivant d’une époque antérieure à celle que nous connaissons.
Cependant les vents me chuchotent des paroles inaudibles
Et me poussent irrémédiablement vers les côtes
J’ai pourtant fouillé chaque plage, plongé sous chaque dôme englouti
Des mers azurées de Désolace, des dunes sablonneuses de Tanaris, des pentes escarpées des Hinterlands aux temples de Féralas, en passant par les villes détruites d’Azshara ...
Partout les pierres semblaient murmurer à mon cœur quelque échos d’un temps passé
Finalement les esprits de Reflet de Lune m’ont appelée à eux
La nuit sans fin fige les cours du temps
Mon âme enfin trouve en ces lieux sacrés une demeure
Où les guerres qui résonnent au loin sont d’un autre monde
Les créatures de la forêt apaisent les cœurs tourmentés
Aussi me laissai-je entraîner dans leur allégresse
Mais bientôt rattrapée par mes douleurs passées,
Je suis retournée à mon habituelle errance solitaire dans l’espoir de trouver des réponses...
Une vie sans passé n'a pas beaucoup d'avenir.
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Malgré les obstacles que j’ai du braver et le vide que j’ai laisser derrière mon ombre, je ne vous ai pas oubliés.
Bien que résolue à ne pas abandonner mes tentatives pour retrouver la mémoire, je continue à vous veiller de loin
Les arbres m’ont laissée entendre la division des créatures de la forêt et leurs sanglots étaient si sourds que je n’ai pu retenir mes larmes
L’alliance scellée jadis a cédé et chacun a pris un chemin différent
Les liens progressivement tissés n’ont pu être détruits
Alors même si les routes que nous empruntons se sont séparées,
Ne rejetez pas l’esprit qui vient vous visiter...
Finnarian La Blanche Argent