Les Enfants de la Forêt Guilde du Conseil des Ombres |
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| Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi | |
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Nout Sylvain
Nombre de messages : 27 Age : 37 Localisation : Pas Paris (à mort les parisiens^^) Date d'inscription : 01/03/2006
| Sujet: Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi Mer 12 Avr - 10:41 | |
| HRP : Voilà ça faisait un moment que je voulais poster la version un peu plus longue de mon introduction (beaucoup plus longue en fait). J'espère que ça plaira à ceux qui auront le grand courage de tout lire^^
RP :
Mes premiers souvenirs remontent à mon réveil en Ashenvale, il y a de cela bien longtemps.
Il fait froid... si froid... Et cette odeur âcre de sang qui me prend à la gorge... Où suis-je ? J'ouvre les yeux, doucement... Il fait nuit. Je suis si fatiguée... Je m'assoupis de nouveau... J'ai si mal... La douleur me rappelle à la vie. Un souffle de vent me ramène les senteurs de l'humus sur lequel je suis couchée. Je soulève de nouveau les paupières. Le jour, à travers la frondaison des arbres, commence à poindre... Il fait un peu plus chaud. La caresse réconfortante du soleil sur ma joue me donne la force de me redresser légèrement. Devant mes yeux dansent des lueurs rouge et or. Je me sens si faible et misérable... Mais que se passe-t-il ? Qui suis-je ? Nout... Mon nom est Nout... J'en suis certaine... Et je m'endors de nouveau, cette certitude m'accompagnant alors que je sombre dans les ténèbres.
—Mademoiselle ? Mademoiselle ? Quelqu'un me secoue. Une voix d'homme m'appelle, mais elle semble venir de si loin. Je voudrais lui dire de me laisser tranquille, mais je n'en ai pas la force. Peut-être parviens-je à émettre un léger grognement ? Une voix féminine, aux accents emplis de douceur, murmure : —Elle vit... —Tu crois ? Elle semble ne pas réagir... J'en suis certaine. Mais ne restons pas là plus longtemps, les mercenaires de la Horde pourraient nous surprendre. La femme semble angoissée. Des mercenaires ? La Horde ? Mais de quoi parlent-ils ? Mon cerveau embrumé s'accroche à ces mots. Ils semblent éveiller de vagues souvenirs en moi, mais ils sont si lointains que je ne peux les atteindre. Une fois de plus, je perds connaissance.
Une douce chaleur me tire de mon sommeil. Je me sens bien. Il me semble n'avoir jamais été aussi bien. Non loin de moi, j'entends des murmures. Alors que je reprends peu à peu mes esprits, des sons me parviennent et j'arrive à les identifier. Un feu qui crépite. Le raclement d'une chaise sur un plancher. Un soupir. Le sifflement d'une théière. Je pousse un léger soupir d'aise. Je remue un peu. Je me retourne pour trouver une meilleure position. Et soudain, un cri, presque strident, qui trouble la douce tranquillité qui m'entourait : —Elle se réveille ! J'ouvre les yeux. Hébétée, je vois deux deux silhouettes s'approcher de moi. Ma vision est encore trouble, mais elles me semblent très petites. Un doux visage aux pommettes roses et aux grands yeux vert se penche vers moi. — Bonjour, jolie demoiselle elfe, me murmure-t-elle en repoussant une mèche qui retombe devant mes yeux. Je sens le matelas s'affaisser légèrement alors qu'elle s'assoit au bord du lit dans lequel je suis couchée. — Comment se sent notre petite elfette ? demande une grosse voix chaude. Prête à aider Félinda dans les tâches ménagères, j'espère ! Ha ! Ha ! Ha! Mon regard se tourne vers celui qui vient de parler. Une grosse moustache noire mange le bas de son visage et ses yeux bleus, pétillants de malice, me fixe avec bonhomie. — Gareth, voyons ! gronde doucement la femme. Tu vas effrayer notre petite princesse avec tes manières de rustre ! — Oh bon, bon, c'était pour rire, murmure, penaud, le dénommé Gareth. — Ce... ce n'est rien... Ma voix me semble si étrange. Rauque et hésitante, comme si je venais d'apprendre à parler. Ma gorge me brûle. Mes maxillaires semblent engourdies. J'aimerais dire autre chose, poser des questions, mais je me tais. — Elle a parlé ! Oh Gareth, elle a parlé ! Gareth, elle a parlé ! — Oui oui, ça va j'ai entendu, je ne suis pas sourd. Arrête donc de piailler comme ça ! Je les entends se chamailler à mi-voix à mon chevet. Mon esprit est empli de questions. Je cherche à me souvenir, mais rien ne vient. Rien d'autre que les ténèbres. Rien d'autre que ce gouffre sans fond qui s'ouvre devant moi.
* * *
Cela fait déjà un an que je vis avec Gareth et Félinda. Au fil du temps, jour après jour, nous apprenons à mieux nous connaître. Gnomes exilés de gnomeregan, ils sont marchands ambulants, mais depuis quelques temps déjà, avant même qu'ils ne me trouvent en Ashenvale, ils songeaient à poser leurs bagages et à fonder une famille, du moins, c'est ce qu'ils m'ont affirmé.
Il m'a fallu presque trois longs mois de rééducation pour pouvoir de nouveau marcher et effectuer de menus travaux domestiques. Félinda est restée à mes côtés tout ce temps, mais Gareth a été obligé de repartir sur les routes assez rapidement pour subvenir à nos besoins. Hébergées par une tante de Félinda, Rosye, qui vit à Astranaar avec son mari, un elfe du nom de Filgron, j'ai pu me rétablir à mon rythme, entourée d'amour et de douceur. Aucun souvenir ne m'étant revenu au bout de cinq mois, Gareth m'a proposé de partir avec lui sur les chemins d'Azeroth. Malgré les protestations de Félinda, j'ai accepté. Malheureusement, si ce voyage à travers notre monde m'a apporté beaucoup, je ne me souviens toujours pas de mon passé.
Mais une heureuse nouvelle nous parvint alors que nous étions à Stormwind, Gareth et moi : Félinda était enceinte ! Inutile de vous dire que nous sommes revenu à Astranaar aussi vite que possible !
Aujourd'hui, nous emménageons enfin à Darnassus, la merveilleuse cité elfique. L'accouchement ne tardera plus. La sage-femme assiste déjà Félinda. Je suis tellement excitée ! (Trop, en fait, c'est pour cette raison que Filgron m'a fait sortir manu militari de la chambre de ma mère adoptive) Et ce sera un garçon ! Albec ! (c'est moi qui ait choisi son nom et j'en suis fière, na !). Je n'arrête pas de babiller alors que nous déchargeons la charrette et que nous installons nos affaires dans notre nouvelle maison. Nous vivrons à l'étage, le bas de la chaumière faisant office de magasin. Gareth est content de l'emplacement : juste au milieu de la terrasse des Marchands ! Je ne pense pas pouvoir vivre bonheur plus parfait... Mis à part si je parvenais à me souvenir... Je chasse rapidement cette pensée : je ne veux qu'aucune ombre n'entache ce jour de fête.
* * *
— Et s'ils se rendent compte ? s'inquiète Albec. Il tourne son visage angoissé vers moi. Il craint par dessus tout les foudres de nos parents... c'est vrai qu'ils sont beaucoup plus sévères à son égard qu'au mien. Je hausse les épaules alors que je détache la corde qui retient le petit bateau familial dans la baie de Ruth'Eran. — Ça va, on ne va pas non plus chasser l'orc et le troll en Maleterre, que je sache ! — Mais... mais... — Arrête de bêler sinon je t'écorche vif et je te dépèce comme un mouton pour me confectionner une nouvelle veste ! — Méchante, c'est même pas vrai. Tu le ferais pas ! — Mais non, bave de gnoll ! Allez, monte au lieu de faire ta fillette ! Albec hésite encore un peu mais, ce dernier argument semble finir par le décider. Il grimpe dans le petit navire en grognant : — Toi-même... J'éclate de rire et, après lui avoir déposé un bisous sur la joue, prends les rames. — Mais je t'aime mon petit frère adoré... même si tu es une fillette ! Il feint de s'essuyer la joue mais ne parvient pas à totalement cacher son sourire. Nous continuons de nous chamailler ainsi pendant quelques minutes puis Albec lance notre filet. Ce serait vraiment génial si nous pouvions attraper quelques gros poissons pour le dîner d'anniversaire de ce soir, donné en l'honneur des neuf ans de mon cadet ! — Nout ? — Oui ? — Pourquoi tu fais toujours tout comme un garçon ? Je ne réponds pas tout de suite. On me pose souvent cette question. Je suis grande, svelte. La plupart des gens me trouvent belle. Pourtant, je ne suis pas coquette. Je n'aime ni les robes, qui sont si peu pratiques pour gambader dans la forêt, ni tous ces accessoires qu'affectionnent nombre d'autres jeunes filles. Je préfère de loin un pantalon et une veste. J'aime me battre avec les garçons, chasser et boire des bières jusqu'à être saoûle comme une barrique (mais ne le répétez pas à Gareth et Félinda). — Il y a des pourquoi qui sont veufs de parce que... Ma phrase fétiche quand je ne veux pas répondre à une question. — Très marrant ! Patate ! me lance Albec en me donnant une tape sur la tête. — Ma vengeance sera terrible ! Tout en poussant ce hurlement, je lui saute dessus et le chatouille jusqu'à ce qu'il me supplie d'arrêter, les larmes aux yeux. — Ha ! Ha ! Nout, la déesse, a encore gagné contre le pauvre petit mortel ! Ha ! H... Mon rire s'étouffe dans ma gorge. Une étrange brume, épaisse comme de la purée de pois, est soudainement apparue à quelques lieues de nous. Une lueur rougeâtre s'étend lentement en son sein, comme si un énorme brasier s'y consumait. Un geignement sort de la gorge de mon frère. Instinctivement, je l'attire dans mes bras et le force à s'allonger au fond du bateau. Je ne sais pas ce qui se passe ni ce qui s'apprête à émerger de ce brouillard irréel, mais je sens que nous sommes en danger. Et soudain, une énorme proue de navire crève le nuage rougeoyant. La figure grimaçante qui l'orne semble sortir d'un cauchemar. L'horreur et la terreur me submergent alors qu'un souffle glacial me balaye le visage. Une odeur de chairs en putréfaction s'insinue en moi. Une odeur de mort. Le bateau qui apparaît peu à peu ne ressemble à aucun de ceux que j'ai vu jusque-là et pourtant... Il avance au ralenti, sans voile et sans rameurs, flottant légèrement au-dessus de l'eau. Jamais je n'ai vu rien de tel lors de mes voyages avec Gareth, et pourtant... Et pourtant je jurerais avoir déjà vu cette masse noire auréolée d'une lueur pourpre. Cet étrange vaisseau fantôme au squelette torturé. Oui, du fond de mon passé enfoui, des bribes de souvenirs viennent de se réveiller et tentent de revenir péniblement à la surface de ma conscience... Le cri suraigu que pousse soudain Albec me rappelle à la réalité. Le bateau fonce sur nous. Nous allons chavirer. Il est trop tard pour virer de bord. Je prends Albec dans mes bras pour le protéger et lui murmure : — Accroche-toi bien à moi. Il hoche la tête. Nous nous préparons au choc, serrés l'un contre l'autre... ... Mais rien ne vient... Je tourne le regard vers l'endroit où se trouvait quelques secondes plus tôt l'étrange bateau... Plus rien... Il ne reste rien d'autre de l'apparition cauchemardesque que la peur qui nous étreint encore le coeur...
Dernière édition par le Mer 12 Avr - 10:46, édité 1 fois | |
| | | Nout Sylvain
Nombre de messages : 27 Age : 37 Localisation : Pas Paris (à mort les parisiens^^) Date d'inscription : 01/03/2006
| Sujet: la suite^^ Mer 12 Avr - 10:44 | |
| * * *
Depuis ce jour, de terribles cauchemars m'assaillent, nuit après nuit. Cela fait maintenant plus d'un an qu'Albec et moi avons rencontré cet étrange navire mais je ne me rappelle toujours pas à quelle occasion je l'ai déjà vu... Les bribes de souvenirs qui me reviennent ne sont que scènes étranges et fantasmagoriques qui ne sont peut-être rien d'autre que le fruit de mon imagination. Se peut-il que ma vie passée n'ait été qu'effroyables combats et terrifiants face à face ? Je ne peux le croire... Je ne veux le croire... N'ai-je donc aucun parent qui m'attend ? Aucun ami qui ne se souvienne de moi ? Ces questions que je me posais sans cesse lors de mes premiers mois aux côtés de ma famille d'adoption et que j'avais fini par oublier peu à peu, reviennent me tarauder. Et je sais que, maintenant, je ne parviendrais pas à m'en débarrasser avant d'avoir obtenu des réponses... Gareth et Félina semblent s'être rendu compte que quelque chose n'allait pas, mais ils n'osent pas m'en parler. J'aimerais pouvoir me confier à eux, cependant, j'ai trop peur de leur réaction, trop peur de voir la peine que je pourrais leur causer, trop peur de lire de la déception sur leurs doux visages.
* * *
Je deviens de plus en plus sauvage. Je fuis toute vie sociale. Albec me reproche souvent de m'occuper moins de lui, désormais. C'est vrai que je préfère ne pas rester trop longtemps avec lui. Mon instinct me souffle que je mets en danger ceux que j'aime. Je sens que je devrais partir, les laisser loin de ce passé terrifiant qui pourrait ressurgir à tout moment. Devrais-je m'exiler ? J'ai l'impression que oui, mais je n'en ai pas la force. J'aime trop ma famille. J'aime trop mon cher petit Albec, ma tendre Félina et mon vaillant Gareth. Alors je reste... en espérant de tout coeur que mes sombres pressentiments ne se réalisent jamais...
* * *
— ALBEC ! Ma voix angoissée semble comme assourdie dans l'épaisseur des bois d'Ashenvale. Maudite forêt dans laquelle je m'étais juré de ne plus remettre les pieds. — GARETH ! Personne ne répond. Un étau de glace enserre peu à peu mon coeur. — FÉLINDA ! Les larmes me montent aux yeux. Je les refoule. Ce n'est pas possible. Ils n'ont pas pu disparaître ainsi... Je m'arrête un instant pour retrouver mon souffle. Il faut que je me calme, que je retrouve mes esprits. Que sais-je de ce qu'il s'est passé, exactement ? Gareth, Félinda et Albec sont partis, il y a de cela trois jours, pour Ashenvale, afin de rendre visite à Norah, une vieille amie de la famille. Ne voulant pour rien au monde revenir dans cette forêt après ma rencontre du vaisseau fantôme, j'ai refusé de les suivre. Mais voilà que je reçois deux jours après leur départ un message urgent de Norah me prévenant que personne n'est venu la voir et qu'elle commençait à s'inquiéter... Non ! Il ne leur est rien arrivé de grave ! — ALBEC ! Je reprends ma course à travers la forêt. Je sais que, si demain, nous n'avons toujours aucune nouvelle d'eux, une battue sera organisée... — GARETH ! J'aperçois, entre les troncs, une clairière. Je sens qu'ils sont là-bas. J'accélère. Mais j'ai l'impression d'avancer au ralenti._ — Fél... Mon coeur se fige dans ma poitrine. — Non... Je veux m'enfuir au loin. — Non... Mais je suis attirée par la vision d'horreur qui s'offre à mon regard. J'avance lentement vers... vers... — Albec... Je m'effondre à genoux aux côtés du petit corps sans vie. — Pas ça... Non... Albec... Tremblant comme une feuille, je le saisis doucement dans mes bras. — Pas toi... C'est impossible... je t'en prie, Albec... je t'en supplie... J'essaie d'essuyer le sang qui a coagulé sur son visage, mais il est trop sec. Il a les paupières fermées, comme s'il dormait profondément. J'ai l'impression de me retrouver quelques années en arrière, lorsque je lui racontais des histoires, le soir, et qu'il s'endormait en les écoutant. Quelque chose coule sur son front bombé. Je suis en train de pleurer sans m'en rendre compte. — Albec... Ma voix n'est plus qu'un murmure étouffé. — Tu es mort... Mon coeur se glace dans ma poitrine. — Non, ce n'est pas vrai... Je voudrais hurler. Je voudrais me lever et détruire tout ce qui passe à ma portée. Je voudrais que plus rien n'existe. Que plus aucun oiseau ne pépie. Que plus aucun lapin ne sautille. Que le soleil se couche et que les ténèbres s'abattent sur Azeroth comme elles se sont abattues sur mon coeur. Mais je reste immobile, incapable de lâcher mon petit frère, comme si le tenir dans mes bras pourrait le ramener à la vie.
— Nout ? Je ne réagis pas. — Nout ? Je lève lentement le regard sur Filgron. — Il faut que tu le laisses, maintenant. Je secoue la tête. Non, je ne veux pas lâcher mon frère. Que deviendrait-il sans moi ? Non. Je n'ai pas le droit de le laisser. — Il est trop tard, Nout. Il est trop tard... — Non... Combien de temps suis-je restée là, prostrée, à côté des cadavres de mes parents, tenant contre moi le corps d'Albec ? Plusieurs heures en tout cas. — Pourquoi ? Pourquoi ? Filgron détache lentement mes bras. Je me laisse faire. Je n'ai plus la force de lutter. Pourquoi suis-je encore en vie ? — On ne sait pas ce qui s'est passé, Nout. Viens, viens... Mais je ne peux pas bouger. Je ne veux pas. Toute force semble m'avoir abandonnée. Je sens que l'on m'aide à me relever, que l'on me fait monter sur le dos d'un Tigre, mais je ne réagis pas. J'ai l'impression que plus rien ne me concerne.
* * *
— Tu es sûre de toi, Nout ? Je hoche la tête, résolue. — Oui, Filgron, je dois partir. Il me faut découvrir ce qui s'est passé. — Tu vas au devant de grands dangers, ce n'est pas ce qu'auraient voulu Gareth et Félindra. — De toute façon on n'aura plus jamais l'occasion de le savoir, n'est-ce pas ? La peine me rend agressive. Au fond de mon coeur, je me sens coupable de parler sur ce ton à Filgron, mais je n'ai plus envie de faire d'efforts. — Cela soulagera tout le monde de me voir partir alors à quoi bon vouloir me retenir ? — Ce n'est pas ce que tu crois, ils... Mais il se coupe. Il sait que j'ai raison. Pourtant, il essaie encore : — Ce parchemin ne veut rien dire, Nout... J'émets un ricanement sarcastique. — Ce n'est pas l'avis de Rosye, je crois. Il se tait. Rosye ne m'a plus adressé la parole depuis que les hommes de la battue qui m'ont découverte, au milieu de la clairière, ont montré ce qu'ils ont trouvé sur le corps de mon petit frère : un parchemin frappé d'un sceau inconnu et sur lequel était griffonné le message suivant :
Nout, que ceci te serve de leçon.
Il est à court d'arguments. Il me laisse partir...
Nouty, la tigresse ninja looty
HRP : La suite... Au prochain épisode si ça vous plait... Avec la rencontre de ma petite soeur adoptive, de mon amant secret... un certain B... et, accessoirement, de mon fiancé... | |
| | | Eluyne Sylvain
Nombre de messages : 72 Localisation : Dolanaar- Brise-stellaire Loisirs : la chasse, la pêche et depuis peu construire sa nouvelle vie au côté d'Azunaï Date d'inscription : 08/03/2006
| Sujet: Re: Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi Mer 12 Avr - 12:04 | |
| Nout,
Je ne savais pas ta souffrance et encore moins ton talent à conter des histoires. La tienne me glace le sang... nous n'avons jamais échangés de discussions toutes les deux, et je sais que tu en sais plus sur moi que je n'en sais de toi. Maël m'a racontée votre combat à Maraudon.
Je suis encore sous le choc de la lecture de ton histoire *bouleversée*
[hrp] splendide... n'as tu jamais songé à écrire des histoires fantastiques ?[fin hrp]
Eluyne[/i][/b] | |
| | | Bereth Guide
Nombre de messages : 118 Age : 104 Localisation : Belgique Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi Mer 12 Avr - 12:15 | |
| Nouty, ma très chère Nouty,
Ton histoire me touche profondément, sache que tu pourras toujours compter sur moi dans ta recherche de la vérité...
Ton amant secret | |
| | | Eluyne Sylvain
Nombre de messages : 72 Localisation : Dolanaar- Brise-stellaire Loisirs : la chasse, la pêche et depuis peu construire sa nouvelle vie au côté d'Azunaï Date d'inscription : 08/03/2006
| Sujet: Re: Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi Mer 12 Avr - 12:34 | |
| cher Bereth,
Seriez-vous naïf ?
Pourquoi ? et bien comment pouvez-vous être un amant secret si vous l'écrivez à qui veut le lire dans le grand livre des Enfants *rire*
Vous êtes touchant *sourire*
Dame Eluyne | |
| | | Bereth Guide
Nombre de messages : 118 Age : 104 Localisation : Belgique Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi Mer 12 Avr - 16:37 | |
| Dame Eluyne,
Chère amie,
Non je ne suis pas naif au point de croire que quelqu'un ignorait mon identité.
Et pour paraphraser un auteur elfe:
Un secret qu'on est vraiment seul à détenir, un tel secret rendrait malades les plus robustes, et on peut même se demander s'il existe une conscience assez intrépide pour supporter ce tête-à-tête, sans en mourir.
Chaque Enfant de la forêt fait partie de ma famille et je ne veux avoir de secret avec mes amis.
Votre dévoué, Bereth | |
| | | Bereth Guide
Nombre de messages : 118 Age : 104 Localisation : Belgique Date d'inscription : 18/01/2006
| Sujet: Re: Nouty, mon histoire, ma vie à moi... qui n'intéresse que moi Jeu 13 Avr - 15:24 | |
| Comme on me l'a demandé, je vais faire une réponse un peu plus longue à la très belle mais très mystérieuse histoire de dame Nout.
Tout d’abord, afin que le lecteur non averti comprenne bien que mon texte ne peut pas être objectif, je tiens à préciser plusieurs choses.
Tout ce que j’écris je le fais avec le feu de la passion et un elfe passionné voit toutes les perfections dans ce qu'il aime. Je n’éprouve ni haine, ni compassion vis à vis de mon « rival » car je pense que notre « rivalité » n’est que du vent et ce parce que nous ne recherchons pas la même chose. Je tairais les noms des personnes citées et ce afin de préserver leur anonymat.
Voilà cela étant dit, je me lance :
«Ma belle Nouty,
Ton histoire m’a profondément ému.
Bien sûr, j’en connaissais une partie : celle que tu m’avais raconté un soir autour d’un feu près de Southshore lors d’une préparation d’une expédition vers le Monastère écarlate.
Néanmoins, à aucun moment, je n’avais imaginé la profondeur de cette blessure qui te mine, toi si gaie, si énergique, si passionnée..
Cette lecture m’a aussi permis de deviner que ton comportement si particulier, par moment, avec ces sautes d’humeurs, ces changements de personnalité, ton amour immodéré pour la provocation, résultait probablement cette plaie ouverte. Cette dernière ne pourra être définitivement refermée que lorsque tu auras vengé ton petit frère et que tu auras retrouvé ton passé.
J’espère et je suis persuadé que tu n’es aucunement responsable de cette tragédie, jamais Elune ne pourrait permettre qu’un tel fardeau soit porté par un de ses enfants.
Sache que tu pourras toujours compter sur le cercle de tes amis, dans lequel, j’ai l’orgueil de penser je suis en bonne place.
Maintenant que nous avons tous grandi, il serait temps d’essayer d’aller à la quête de ton passé et de rouvrir cette blessure afin de la cicatriser.
Sans ce préalable, je crois que ton futur mariage ne pourra pas se dérouler sous d’heureux auspices. Dans ce cas ton bonheur et celui de ton mari seraient toujours compromis.
Tu as le devoir moral d’être heureuse, afin d’honoré la mémoire de ton petit frère. N’oublies pas que tu as aussi une adorable petite sœur qui a vraiment besoin d’une grande sœur forte à ses côtés afin de l’aider dans sa tâche au combien délicate. N’oublies pas que ton futur mari a le droit de te voir heureuse, N’oublies pas que tes futurs enfants ont aussi le droit de grandir sans crainte, N’oublie pas ta famille, N’oublies pas tes amis
Pour toutes ces raisons, je t’en conjure, prends ton destin en main et déterre ce passé qui te hante afin de le détruire.
Rassemble tes amis et partons tous ensemble retrouver tes racines et éradiquer le mal.
Une fois cela accompli, je serais heureux d’être, comme tu me l’a proposé ton témoin à ton mariage.
Sache néanmoins que je continuerai à t’être fidèle en amitié et que je ne permettrai à personne de te faire du mal.
Ton fidèle compagnon, Bereth Feuilledesaule
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